tu explores de tes doigts les rues où tu n’iras jamais
suis les contours des mers que le déchirement du papier dessine
toujours au même endroit tu te figes
chaque jour des fibres partent à la dérive
le long des côtes flambant vieilles de l’abandon
cabotent des vaisseaux chargés d’histoires
raconte-les avant qu’elles ne se terminent mal