Dans l’Oasis, bordée à l’est par une immense étendue d’eau et entourée de fortifications qui donnent sur un vaste désert, vit le peuple des êtres vertes. Elles ont renoncé aux technologies mortifères de l’ère atomique pour mener une vie simple, rythmée par la succession des périodes de travail, d’étude ou de jeu — comme si, à des millénaires du XXIe siècle, enfin l’humanité avait embrassé la décroissance. Ganaha, planteuse de karé et poétesse, va faire la connaissance d’Énaris, poétesse également, mais venue par-delà les millénaires d’une civilisation où l’humanité est sévèrement régulée par les intelligences artificielles. Leur rencontre va déclencher une suite d’événements qui vont mettre en doute la véracité de l’existence même des êtres vertes. Car les voyages temporels sont lourds de paradoxes, et ne joue pas avec le temps qui veut, fût-il ou elle une intelligence artificielle qui sait tout ce qu’il y a à savoir.

Ganaha (suivez le lien pour un extrait), Jacques Flament alternative éditoriale, janvier 2020, ISBN 978-2-36336-397-8.