je voudrais chanter les égouts
les eaux épaisses où grouillements pullulent
à ciel ouvert ou souterrains
sanies dans l’onde brunâtres suspensions
chanter les terreurs cachées les légendes urbaines
pas d’ode ni d’hymne plutôt
un simple salut aux autoroutes fétides
sacrifiées propitiatoires aux allées de verdure proprettes
chanter la mécanique huilée du rebut
la courroie essentielle de la zone bienséante
sous le capot coulent les flots