danse l’été qui allume ses lampions calorifères —
les orages viendront bien assez tôt
effacer le blanc de ta craie
danse l’oisiveté des jours aux goûters glacés —
les pieds joints par l’enthousiasme
des mésanges dans les bassins
tourne autour des allées désertées par la foule —
arpente le temps des travaux
des déviations & des détours
saute les jours qui raccourcissent —
il faudra retourner au labeur
taire l’indolence des nuits fraîches
rien ne retient autant la saveur des fruits mûrs
que le souvenir de leur peau souple
— danse la courbe effrénée de ta marelle tordue
